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Adolescence

Publié le 30 déc 2024Lecture 2 min

Vive le sport !

Benjamin AZÉMAR, Rédacteur en chef

En cette année olympique, il aurait été difficile de passer à côté de la thématique sportive : Pédiatrie Pratique ne s’est donc pas privée de l’aborder. Et ne nous y trompons pas : même si les pages qui suivent abordent certains aspects péjoratifs du sport (liens avec diverses pathologies, précautions qui en accompagnent la pratique, comportements excessifs ou encore violences subies dans ce cadre), la science reste dithyrambique quant aux nombreux bénéfices de la pratique sportive. D’où les recommandations émises à l’adolescence, par exemple, et qui sont abordées dans ces pages.

Parmi ces bénéfices, dès l’âge pédiatrique, l’aspect social n’est pas en reste. Plus encore que dans une cour d’école, les plus jeunes – tout comme les moins jeunes – y trouveront l’occasion de développer des liens de camaraderie, d’entraide et d’émulation, parfois durables, et en tout cas fondateurs pour l’enfant lui-même. À l’heure où les nouvelles technologies nous proposent toujours plus de « réalités » différentes, avec le risque de nous éloigner de nos congénères et/ou de notre propre corps, la place de la pratique sportive dans sa dimension collective devrait être plus que jamais valorisée. Et il faut croire que notre pays a eu jusqu’à présent une belle tradition de ce côté : aux Jeux Olympiques de Paris 2024, la France a terminé troisième au classement des médailles récoltées en sport collectif, à un titre de la première place(1) ; une réussite faisant d’ailleurs écho à celle, déjà spectaculaire, des Jeux de Tokyo. Les mécanismes à l’œuvre dans ces succès sont sûrement multiples : les structures, la détection, la formation, voire une certaine spirale positive, mais aussi et surtout le développement de la pratique de ces sports chez les enfants et les adolescents. Car une chose est certaine : les joueurs de nos équipes nationales ont tous commencé à pratiquer à l’âge pédiatrique, parfois en milieu scolaire, avant de gravir les échelons suivants. Une incitation plus soutenue à la pratique sportive (collective ou non) aurait donc des vertus pour nos patients, pour la santé publique, et à terme pour le moral de nos concitoyens (si l’on en croit les effets des derniers Jeux), voire pour le rayonnement national : CQFD, vive le sport !

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