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Endocrinologie-Diabétologie

Publié le 23 sep 2008Lecture 1 min

Détecter la dysthyroïdie chez les enfants et les adolescents atteints de maladie cœliaque

Dr Julie Perrot
Les résultats d’une étude menée en Argentine afin de déterminer chez les enfants et les adolescents la prévalence de la dysthyroïdie au cours de la maladie cœliaque, ont fait l’objet d’une communication des Dr I. J Kohn et  coll., de Cordoba, à l’occasion  du Congrès de Gastroentérologie pédiatrique 2008.
Cette étude, rétrospective, multicentrique, impliquant trois centres de Cordoba, a passé en revue les dossiers de 812 patients ayant une maladie cœliaque, dont 254 avaient eu un bilan thyroïdien, comprenant les dosages de T3, T4, T4 libre et d’anticorps antiperoxydase et antithyroglobuline. Parmi ces patients atteints de maladie cœliaque ayant eu une exploration thyroïdienne, 102 (40 %) avaient des résultats anormaux, 65 avaient une hypothyroïdie (25,6 %), 5 une hyperthyroïdie (2 %) et 26 une hypothyroïdie infraclinique (10,2 %). Dans cette population d’étude, 21 patients avaient une maladie auto-immune thyroïdienne (8,3 %). La maladie auto-immune s’accompagnait d’hypothyroïdie infraclinique chez 11, d’euthyroïdie chez 6, et d’hyperthyroïdie chez 4. Ces résultats attirent l’attention sur la forte prévalence des dysthyroïdies chez les enfants et adolescents atteints de maladie cœliaque, et sur la nécessité de la détection de ces anomalies en routine.

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