Publié le 12 juin 2023Lecture 2 min
La SFP, toujours plus active et représentative
Benjamin AZÉMAR - Rédacteur en chef
Ce printemps, qui touche à sa fin, nous offre une belle occasion de rendre hommage à la Société française de pédiatrie, entre le renouvellement récent de son conseil d’administration et son très attendu congrès annuel (31 mai-2 juin, à Marseille).
Fondée au début du XXe siècle, elle n’a eu de cesse d’évoluer depuis, sous l’impulsion d’éminents présidents. Congrès, revues, supports pédagogiques, prises de position (dont une citée ici le mois dernier), sont autant d’outils permettant de faire du lien entre pédiatres de tous âges et de tous horizons. Récemment, il a d’ailleurs été proposé de lier plus fortement la SFP aux nombreuses sociétés savantes pédiatriques existantes (il serait un peu long de toutes les citer ici) via un nouveau système d’adhésion et de cotisation, dans le but de conserver ce qui fait notre richesse : une grande diversité au sein d’une seule spécialité.
Comme chaque année depuis 2007, la fin du printemps nous apporte également son lot de nouveaux pas-à-pas. Ces algorithmes diagnostiques, longtemps portés par le Dr Olivier Mouterde (hommage lui soit donc également rendu) pour la SFP, touchent un public de plus en plus large ; et les sociétés savantes évoquées plus haut s’y impliquent toujours plus, du choix des sujets à la validation scientifique, devenue systématique depuis 2019. Plus de 250 arbres décisionnels sont désormais en ligne sur pap-pediatrie.fr. Élaborés par des auteurs chevronnés, relus puis validés au terme d’un parcours parfois semé d’embûches, ils représentent une source documentaire de qualité pour aider et orienter tout médecin prenant en charge des enfants : n’hésitez pas à les consulter, et à les faire connaître autour de vous.
Pour ces différentes échéances, et pour tous les défis qui les attendent, souhaitons au bureau en place et au nouveau conseil d’administration l’énergie nécessaire pour garder le cap, et pour poursuivre le développement de cette belle instance. Souhaitons également qu’un nombre toujours plus grand de pédiatres s’y reconnaissent – et y contribuent !
Benjamin AZÉMAR
Rédacteur en chef
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