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Thérapeutique

Publié le 31 oct 2023Lecture 2 min

Des biomarqueurs pour améliorer le diagnostic de maladie de Kawasaki

Catherine LAMBERT, Paris, Congrès ESPID

Kuiper R et al. The diagnostic Kawasaki disease gene expression profiling (KIDS-GEP) classifier as a good performance in both complete and incomplete Kawasaki disease patients.

La maladie de Kawasaki (MK) est une vascularite systémique qui touche surtout des enfants âgés de moins de 5 ans et qui peut être à l’origine d’anévrysmes coronariens (AC) chez environ 30 % d’entre eux.

Le traitement par immunoglobulines administré par voie intraveineuse est efficace pour prévenir leur formation mais il doit être débuté le plus précocement possible au cours des 10 premiers jours de la maladie. Pourtant, le diagnostic de certitude peut être difficile à porter, notamment chez les enfants présentant un tableau clinique incomplet ou atypique, mais chez lesquels le risque d’AC est avéré. Selon les études disponibles, il semble qu’environ 1 patient sur 6 est diagnostiqué une fois passés les 10 premiers jours d’évolution de la MK. Pour tenter d’améliorer ce diagnostic, une équipe internationale a conduit une étude visant à évaluer l’apport du KIDs-GEP classifier, un test RT-PCR évaluant quantitativement l’expression de 13 gènes précédemment identifiés comme surexprimés au cours de la maladie(1). Le test a été réalisé chez 81 enfants présentant un tableau clinique de MK, 14,8 % d’entre eux ayant une symptomatologie incomplète, ainsi que chez 324 sujets contrôles ayant un syndrome fébrile et au moins un critère clinique de MK. Ils étaient tous âgés de moins de 18 ans et ont été admis dans un hôpital pédiatrique de San Diego entre 2010 et 2019. Les échantillons de sang sur lesquels ont été réalisés les tests ont tous été prélevés dans les 7 premiers jours de la maladie et avant la mise en route du traitement par immunoglobulines. Ce test a permis de différencier les maladies de Kawasaki des autres diagnostics avec une sensibilité de 88,9 % et une spécificité de 80,6 %. Dans le sous-groupe de patients présentant un tableau complet et incomplet de MK, la sensibilité a été de 88,4 % et de 91,7 % respectivement. Cette méthode diagnostique, qui pourrait facilement être implémentée dans les laboratoires hospitaliers, représente une précieuse aide au diagnostic de MK en cas de doute, dans un contexte où les thérapies doivent être mises en œuvre sans perdre de temps.

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