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Néonatologie

Publié le 15 juin 2008Lecture 2 min

Trois manifestations néonatales

Dr Claire Boilon
Durant le deuxième mois de vie, de nombreux nouveau-nés développent une alopécie dans la région occipitale, bien limitée, de forme ovale. Dans une étude portant sur 301 nouveau-nés revus à 12 semaines, la fréquence de cette alopécie a été estimée à 12 %. Elle n’est pas liée à la position dans le lit mais plutôt au cycle pilaire physiologique. Les parents doivent en être informés afin de ne pas changer la position de leur bébé dans le lit quand il est endormi (sur le ventre ou en position latérale), geste pouvant être…lourd de conséquences. Cette alopécie occipitale doit être distinguée des alopécies pariétales de pression, qui se développent chez des nouveau-nés affectés de pathologies sévères et subissant des immobilisations prolongées.
Anétodermie liée au… monitoring cardiaque L’anétodermie du nouveau-né est plus fréquente que ce qui était rapporté jusqu’à présent. A partir d’une série de 10 cas, il est montré que les enfants sont tous extrêmement prématurés (naissance entre 26 et 30 semaines) avec un très petit poids à la naissance (entre 725 g et 1 250 g). Les lésions siègent dans la régions sous-claviculaire et para-ombilicale. Dans la majorité des cas, elles sont secondaires à des hématomes provoqués par les patchs de monitoring cardiaque. Ces lésions persistent indéfiniment. Elles peuvent être prévenues en limitant la pression exercée sur les électrodes de monitoring. Plusieurs causes à l’érythrodermie du nouveau-né et du nourrisson Afin de préciser les étiologies des érythrodermies chez les nourrissons, une équipe d’Iraq a revu les dossiers de 42 enfants ayant présenté ce type d’atteinte cutanée avant l’âge de 1 an.  Les diagnostics étiologiques étaient les suivants : dermite séborrhéique 21,4 % (alors que sa fréquence baisse en Europe) ; dermatite atopique 14,3 % ; ichtyoses 31,5 % ; psoriasis 4,5 % ; pityriasis rubra pilaire 2,4 % ; Staphyloccocal Skin Scaled Syndrome 7,2 % ; syndrome de Netherton 4,7 % ; déficit immunitaire 4,8 % ; indéterminé 9,5 %. Sur les 28 prélèvements biopsiques réalisés, l’histologie a été non spécifique dans 58,7 % des cas et a confirmé le diagnostic dans 41,3 % des cas. Le taux de mortalité reste élevé dans ce pays (26,2 %) ainsi que les séquelles dermatologiques (60 %).

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