Publié le 15 jan 2008Lecture 1 min
Séquelles des infections à MP
J. de Blic
Les séquelles respiratoires des infections à MP sont dominées, d’une part, par le risque de bronchiolite oblitérante et d’insuffisance respiratoire chronique, d’autre part, par l’hyperréactivité bronchique. MP peut être responsable d’infection pulmonaire grave pouvant mettre en danger le pronostic vital à court terme et laisser des séquelles tout à fait comparables à celles observées après des infections virales à adénovirus, grippe ou rougeole.
Alors que le rôle de MP dans l’exacerbation d’un asthme est reconnu, sa place dans l’initiation de l’asthme reste l’objet de controverses. Récemment, un certain nombre d’études ont montré que MP peut être détecté par cultures dans l’appareil respiratoire plusieurs mois après une guérison clinique et radiologique. Ainsi, chez des asthmatiques stables, la recherche de MP par PCR dans le lavage bronchoalvéolaire et les biopsies bronchiques a été positive dans plus de 50 % des cas. Les patients avaient une augmentation significative des taux de TNFa, cytokine pro-inflammatoire, et d’interleukines IL-4 et IL-5 impliquées dans la physiopathologie de l’asthme. L’impact de MP intègre probablement inflammation, production exa-gérée d’IgE et prédisposition génétique.
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