Publié le 09 nov 2009Lecture 2 min
L’implantation cochléaire : une technique fiable
Dr Reine Noël
Une équipe de Tours a analysé rétrospectivement 111 dossiers d’enfants âgés de 1 à 15 ans, implantés cochléaires entre 1994 et 2008. Le but de ce travail était de recenser les complications de cette technique et de les classer selon les modalités de prise en charge : réimplantation, autre chirurgie ou traitement médical.
Des résultats satisfaisants Le taux global de complications était de 9 % (n=10/111), dont 3,6 % (n=4) ont nécessité une réimplantation, 3,6 % (n=4) une autre chirurgie et 1,8 % (n=2) un traitement médical. Les causes à l’origine de la réimplantation étaient des infections (n=2), une panne d’implant suite à un traumatisme crânien (n=1) et une fausse route du porte-électrode vers le conduit auditif interne (n=1). La chirurgie sans réimplantation a été nécessaire du fait de la migration du corps de l’implant avec infection et mise à nu de l’appareillage (n=1), de la survenue d’une otite aiguë compliquée d’une mastoïdite aiguë extériorisée (n=2) et de la constitution d’une poche de rétraction tympanique desquamante en regard du porte-électrode (n=1). Enfin, 2 complications post-opératoires précoces ont été rapportées (1,8 %) : un hématome du scalp et une paralysie faciale qui ont évolué favorablement par traitement médical exclusif. Il faut signaler qu’aucun cas de panne spontanée et fort heureusement de méningite n’a été observé dans cette série.
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