Publié le 15 nov 2009Lecture 3 min
Distribution des génotypes HPV dans l’adénocarcinome du col utérin : c’est pareil pour tout le monde !
Dr Roseline Péluchon
Le Papillomavirus (HPV pour Human Papilloma Virus) est depuis quelques années l’objet de très nombreux travaux. Et c’est bien normal puisqu’il est reconnu responsable de la grande majorité des cancers du col de l’utérus, dont on dénombre chaque année près de 500 000 nouveaux cas dans le monde. Ce travail s’est intéressé à la distribution des génotypes de HPV dans l’adénocarcinome du col de l’utérus dans 36 pays répartis sur tous les continents. Ont été ainsi recensé les génotypes HPV présents dans 757 adénocarcinomes du col de l’utérus. Le taux de positivité à l’HPV est relativement faible dans cet échantillon, 61,2 %, avec de petites variations géographiques (le chiffre de 70 % est habituellement avancé). Un seul type de HPV est retrouvé dans 91,1 % des cas HPV+, et seulement 7,1 % des prélèvements sont infectés par plusieurs types de HPV. Trois génotypes (en mono-infection) se partagent 85 % des adénocarcinomes : le HPV 16 (46,9 %), le HPV 18 (29,6 %) et le HPV 45 (10,5 %). Les autres génotypes ne sont représentés qu’occasionnellement, puisque chacun n’est retrouvé que dans moins de 1 % des lésions (HPV 31, 51, 59, 33, 35, 68, 39, 53, 56 et 6). Ces données sont concordantes dans toutes les régions du globe. Les auteurs de l’étude en ont profité pour recueillir les données sur l’âge des patientes. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 48,3 ans et il semble que les patientes présentant un adénocarcinome à HPV 16, 18 ou 45 sont légèrement plus jeunes que celles ayant un autre type de HPV (49,1, 46,3 et 48,2 respectivement, versus 54,5 ; p>0,05). Toutefois les auteurs précisent que cette donnée n’est pas statistiquement significative. Cette étude confirme l’implication mondiale de 3 principaux types de virus HPV (à savoir HPV 16, HPV 18 et HPV 45) dans l’adénocarcinome du col utérin.
Le Papillomavirus (HPV pour Human Papilloma Virus) est depuis quelques années l’objet de très nombreux travaux. Et c’est bien normal puisqu’il est reconnu responsable de la grande majorité des cancers du col de l’utérus, dont on dénombre chaque année près de 500 000 nouveaux cas dans le monde. Ce travail s’est intéressé à la distribution des génotypes de HPV dans l’adénocarcinome du col de l’utérus dans 36 pays répartis sur tous les continents. Ont été ainsi recensé les génotypes HPV présents dans 757 adénocarcinomes du col de l’utérus. Le taux de positivité à l’HPV est relativement faible dans cet échantillon, 61,2 %, avec de petites variations géographiques (le chiffre de 70 % est habituellement avancé). Un seul type de HPV est retrouvé dans 91,1 % des cas HPV+, et seulement 7,1 % des prélèvements sont infectés par plusieurs types de HPV. Trois génotypes (en mono-infection) se partagent 85 % des adénocarcinomes : le HPV 16 (46,9 %), le HPV 18 (29,6 %) et le HPV 45 (10,5 %). Les autres génotypes ne sont représentés qu’occasionnellement, puisque chacun n’est retrouvé que dans moins de 1 % des lésions (HPV 31, 51, 59, 33, 35, 68, 39, 53, 56 et 6). Ces données sont concordantes dans toutes les régions du globe. Les auteurs de l’étude en ont profité pour recueillir les données sur l’âge des patientes. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 48,3 ans et il semble que les patientes présentant un adénocarcinome à HPV 16, 18 ou 45 sont légèrement plus jeunes que celles ayant un autre type de HPV (49,1, 46,3 et 48,2 respectivement, versus 54,5 ; p>0,05). Toutefois les auteurs précisent que cette donnée n’est pas statistiquement significative. Cette étude confirme l’implication mondiale de 3 principaux types de virus HPV (à savoir HPV 16, HPV 18 et HPV 45) dans l’adénocarcinome du col utérin.
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