Publié le 19 avr 2012Lecture 1 min
Comment préserver la fertilité dans le futur ?
Dr Thierry Grivel
Pouvoir permettre la préservation d’une fertilité correcte à de jeunes patients devant subir des traitements gonadotoxiques est un des challenges actuels de la médecine de la reproduction. Comme les traitements gonadotoxiques sont de plus en plus souvent utilisés pour guérir des atteintes non malignes chez l’enfant, les mesures de préservation de la fertilité ne devraient pas être réservées uniquement aux patients cancéreux.
Chez les garçons pré-pubères ne pouvant bénéficier des banques de sperme, une solution consiste dans la conservation de tissu testiculaire contenant des spermatogonies (cellules souches). Cette voie offre de nombreuses possibilités, pour l’instant seulement étudiées chez l’animal et malheureusement non encore réalisables chez l’homme à ce stade de nos connaissances. Les avancées dans les techniques de préservation de la fertilité vont devoir tenir compte d’une meilleure compréhension de la cryobiologie des tissus et cellules gonadiques. Avant de pouvoir considérer de telles options (transplantation de cellules souches, autogreffe de fragments de tissu gonadique suivie de maturation in vitro), la sélection des patients paraît une étape essentielle, dans la mesure où les risques varient selon les pathologies.
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